Paroles de...
Chloé
Barte
J’accompagne les territoires, de l’émergence jusqu’à l’habilitation. Pour les aider dans ce processus, il y a des accompagnements variés. Des accompagnements individuels : on va sur site, on fait des états d’avancement du projet pour voir comment il se développe, comment les accompagner sur leurs besoins. Et puis on a des temps collectifs, avec des réunions de grappes environ deux fois par mois, où l’on traite de sujets plus globaux, par exemple la préfiguration à l’embauche des PPDE pour l’EBE. On essaye de faire intervenir des acteurs locaux, pour qu’ils puissent discuter et échanger leurs bonnes pratiques.
Le projet TZCLD a du sens parce que l’humain est au centre du projet. On part de la volonté des personnes, de leurs compétences… l’emploi est adapté. Montrer ces personnes qui sont un peu dans l’ombre d’habitude, les voir évoluer en rentrant dans cette expérimentation, je trouve ça très intéressant et j’espère que la prochaine loi permettra d’essaimer ce beau projet.
Pascal
Brice
La Fédération lutte pour garantir à toutes et tous l’accès aux droits fondamentaux. Pour y parvenir, elle mise sur l’innovation sociale, portée par des collectifs d’acteurs, d’actrices et de citoyens dont les personnes en précarité elles-mêmes. Elle pense capital que cette créativité de la société civile soit soutenue par l’Etat. Elle ne peut donc que soutenir fortement TZCLD qui promeut le droit à l’emploi comme moteur de la dignité de chacun et le travail collectif partant des personnes en précarité.
Laurent
Bouvet
Le projet TZCLD est totalement en phase avec les orientations du Coorace. En partenariat avec l’Ardes, nous accompagnons les territoires de la grappe Normandie de façon collective selon un programme de rencontres trimestrielles dont les thématiques sont calées sur celles de la méthodologie du projet. C’est complémentaire avec le parcours de formation car nous allons encore plus loin dans les cas pratiques.
Véronique
Devise
Le Secours Catholique, engagé comme membre fondateur de TZCLD depuis maintenant 5 ans, se réjouit d’y retrouver les dynamiques nécessaires pour lutter contre les exclusions et la pauvreté : des projets qui favorisent le développement du pouvoir d’agir des personnes, des groupes et des territoires, avec des formes expérimentales, portées et soutenues par une mobilisation citoyenne au service du bien commun. Notre monde et notre économie ont besoin d’être façonnés avec la contribution de chacune et de chacun, et le droit à l’emploi en est une des conditions.
Laurent
Grandguillaume
Avec la création de l’association « Territoires zéro chômeur de longue durée », nous engageons une nouvelle étape de notre projet commun. Avec les associations « membres fondateurs », ATD Quart Monde, Emmaüs France, le Secours catholique, le Pacte civique, la Fédération des acteurs de la solidarité ; avec les territoires expérimentaux et tous·tes celles et ceux qui veulent s’engager ; avec les expert·es qui veulent apporter leur expérience ; avec les citoyens et citoyennes bénévoles et tous ceux qui sont depuis bien trop longtemps frappés par le chômage de longue durée et doivent être au cœur du projet ; nous sommes unis pour réussir.
Stéphanie
Maunoury
Le point fort de la formation “Equipes projet” est vraiment la rencontre et les échanges de pratique avec les autres territoires.
Elle m’a aussi permis de me rassurer sur ma maitrise des fondamentaux TZCLD.
Les outils partagés demandent un temps d’appropriation ou d’adaptation à nos fonctionnements internes, mais sont plutôt intéressants et peuvent nous aider à mieux structurer le suivi ou l’animation de nos projets.
C’était globalement une formation intéressante !
Patrick
Valentin
Il faut bien distinguer le travail et l’emploi. Une fois que l’on a fait cette distinction, on peut se poser la question de ce qui est utile sur le territoire. Tout travail peut devenir un emploi s’il est utile à la collectivité.
Gwénaelle
Arzillier
Lors des formations obligatoires avant d’intégrer l’EBE, j’ai parfois eu l’impression que l’on perdait notre temps. Je ne voyais pas l’intérêt que tout le monde fasse une formation de sauveteur secouriste du travail (SST) ou de prévention des risques liés à l’activité physique (Prap). Mais en réalité, on a appris à s’adapter, à travailler en binôme pour dépasser le handicap par exemple. Cela a aussi permis de connaître les sensibilités de chacun.
Olivier
Peverelli
Le projet TZCLD nous a tout de suite intéressé car il permettait à la fois de répondre aux besoins d’activités sur la commune et aux personnes éloignées de l’emploi de pouvoir retrouver une place.
Avant de déposer notre candidature, nous avons pris le temps de mûrir le développement d’activités. Nous avons soutenu des initiatives locales (dans la culture, la permaculture, la récupération…) sur lesquelles nous avons ensuite pu asseoir le projet TZCLD.
Le CLE est vraiment un endroit de synthèse entre les projets qui peuvent émerger et le dialogue avec les entreprises. On y parle d’égal à égal, on aborde les questions sans tabou, chacun·e peut entendre les difficultés de l’autre.
Pour l’avenir, on ne manque pas d’idées ! Mais il faut faire les choses dans l’ordre : solidifier la structure, coordonner le travail d’équipe… C’est beaucoup de travail mais c’est un projet qui rend heureux et qui ouvre tellement d’horizons !
Jean-Baptiste
de Foucauld
Le Pacte civique est particulièrement heureux d’accompagner le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » au sein de l’association TZCLD, aux côtés des autres membres fondateurs. Il y retrouve parfaitement les quatre valeurs de créativité, sobriété, justice et fraternité qu’il souhaite voir appliquer à tous les étages, en vue notamment de « faire de l’emploi de qualité pour toutes et tous, à temps choisi, une priorité nationale partagée ». Nous y voyons également notre souci, dans le domaine de l’emploi, de changer de regard, de méthode, et d’échelle, et de faire du plein emploi une « utopie réaliste ».
Nicolas
Devaux
En m’investissant dans les groupes de travail [qui ont été mis en place avant l’ouverture de l’EBE], j’ai rencontré des gens qui sont mes voisins, alors que j’habite dans ce quartier depuis plus de trente ans. C’est la preuve de l’isolement social profond qui peut exister quand on est au chômage.
Michel
Davy de Virville
Ce qui est passionnant dans ce projet, c’est qu’il permet, à la fois, à des personnes qui ont perdu espoir, de renouer un contact avec l’activité et de remettre en mouvement le territoire. Nous le voyons sur les premiers territoires engagés dans la démarche, ce qui se met en place peut devenir véritablement moteur en termes de création d’emplois, avec des gens qui sont parmi les plus éloignés du marché du travail.
Marie-Aleth
Grard
Les personnes exclues avec qui ATD Quart Monde est engagé depuis 60 ans nous ont toujours exprimé avec force leur volonté de sortir du statut humiliant d’assisté : ne pas travailler, se sentir incapable et inutile, être considéré comme un poids par la société est une souffrance terrible. Or, sans un véritable droit à l’emploi, elles seront toujours les laissées pour compte d’un marché du travail de plus en plus sélectif. Le projet TZCLD, avec son ambition de mettre en œuvre ce droit pour toutes et tous, est une chance unique pour elles de sortir durablement de l’exclusion et d’accéder à la dignité de travailleur ou travailleuse, cette dignité qui est au cœur de notre combat.
Eric
Texier
Louis
Gallois
Au départ, on ne se pose pas la question de la solvabilité des emplois créés, cela ne veut pas dire qu’il faut s’en désintéresser totalement. La question de départ, c’est l’utilité du travail, pour le territoire et pour la personne qui l’accomplit. La solvabilité est une 2e question : au début, ces emplois ne sont pas solvables, mais ils peuvent le devenir et alors ils sortiront de l’EBE.
Delphine
Plaud
On a commencé à mobiliser les personnes privées durablement d’emploi fin 2018. Le territoire a été habilité fin 2021. Trois ans c’est long pour les PPDE, mais ce temps est nécessaire, même si le covid a ralenti les choses. La préparation du territoire à l’habilitation n’est pas un long fleuve tranquille mais la dynamique de groupe est une plus-value à toutes épreuves : l’investissement émotionnel et temporel est énorme et il n’a jamais diminué. Nous avons appris à faire ensemble et cela préfigure la dynamique de l’EBE. L’implication des élu·es est aussi décisive dans cette période.
Dorothée
Kennedy
Animer un groupe de travail n’était pas évident au départ pour moi, je suis de nature introvertie, je me dépasse tous les jours. C’est parfois compliqué mais c’est agréable et quand je rentre chez moi je suis fière.
Michel
Rondeau
Je me suis investi en tant que bénévole avant d’entrer dans l’EBE. Cette mission de bénévolat a été un moyen de rebondir après une expérience professionnelle douloureuse et de garder un équilibre personnel en restant actif. Ici, j’aime le respect que l’on a envers les gens et le plaisir que les salarié·es ont à travailler. On voit évoluer les gens et reprendre goût à une activité.
Jacques
Lek
Sur notre territoire, c’est un « groupe projet » de sept personnes qui a porté la démarche TZCLD. Nous nous réunissions tous les deux mois et nous avions mis en place un comité local. Nous sommes tous bénévoles, mais dès que l’on a commencé à rencontrer les PPDE, on a atteins un peu les limites du bénévolat. Ce groupe, sous cette forme, avait vocation à venir en soutien au chef de projet. Le fait d’être bénévoles et pas représentants d’une structure nous confère une liberté de parole et d’action et facilite la réunion de tous les acteurs et actrices, mais cela présente l’inconvénient que tout repose sur nous.
Karim
Aouachria
Avec d’autres salarié·es de l’EBE, je participe aux entretiens des demandeurs et demandeuses d’emploi volontaires aux côtés de Pôle emploi. Nous, les salarié·es, sommes les mieux placés pour parler du projet : on était à la place de ces gens il y a peu de temps. Pour eux, c’est réconfortant et enrichissant de pouvoir nous poser des questions et, pour nous, c’est vraiment gratifiant.
Viviane
Martins-Baltar
Claire
Dupin
Le projet est complexe, je voulais donc me mettre dans le bain en collectif, avoir accès à des infos précises, spécifiques et exactes. Revoir les fondamentaux était aussi une motivation. C’est pourquoi la formation “équipes de direction d’EBE“ m’a été très utile, d’autant plus que le timing était parfait, après l’habilitation du territoire et l’ouverture de l’EBE. J’ai eu la réponse à certaines interrogations, nous avons partagé des connaissances, des outils. La formation m’a confortée sur certains points et m’a mise en confiance sur d’autres.
Cette formation est une véritable bouffée d’oxygène dans l’isolement des directeurs d’EBE et nous fait sortir du quotidien. Le réseau, les interconnaissances, la rencontre des acteurs et des territoires… tout cela est essentiel et nous permet aussi de mieux connaître nos interlocuteurs du Fonds et de TZCLD.
Jean-Christophe
Gardré
J’étais engagé dans le projet TZCLD depuis 5 ans quand l’EBE à ouvert et qu’on m’a proposé un CDI. A mon âge, je voulais une place stable, j’ai donc intégré l’atelier menuiserie. Depuis je suis responsable du pôle et je forme mes collègues. Ce n’était pas du tout mon métier à la base, mais la menuiserie était une passion depuis tout petit, que je partageais avec mon grand-père. Je suis heureux d’être à l’EBE, ça permet d’avoir un but tous les matins, de savoir pourquoi on se lève.
Marie-France
Pellegrin
Quand on n’a pas de salaire, on survit. Toucher un salaire et avoir une fiche de paie, cela change la donne, cela me permet de rétablir la situation, de m’acheter des vêtements, de faire des courses et de lancer quelques travaux dans la maison. Mais avec un Smic, on ne va pas bien loin, l’aspect financier n’est donc pas l’unique source de motivation.
Geneviève
Moreau
Dans l’entreprise à but d’emploi, la personne est au centre et fait ce qu’elle aime faire. Nous sommes tous·tes des salarié·es polyvalent·es, nous donnons un coup de main aux autres quand c’est nécessaire. Aller planter des oignons dans un champ, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé, mais je le fais plus volontiers qu’au sein de l’entreprise j’occupe un poste qui me plaît. La polyvalence est une valeur forte !
Jean-Paul
Ytournel
Le statut de Scic [société coopérative d’intérêt collectif, choisi par l’EBE de Thiers] donne une place plus valorisante aux salarié·es, on est davantage responsabilisés. On est au courant de tout ce qui se passe dans l’entreprise, c’est très transparent.
Aurélie
Mathelin
Pour toucher les personnes privées durablement d’emploi de notre territoire de 38 communes, le CLE a élaboré un plan d’action. Chaque mois, l’équipe projet concentre son action sur une commune pour promouvoir une réunion de présentation. On fait un point lors du conseil municipal pour mobiliser les élu·es et on fait ensuite du porte à porte auprès des habitant·es avec des flyers. Nos partenaires sont également présents : Pôle emploi, le Département, Cap emploi… Le maillage du territoire est très important. Tous les 2 mois, on organise aussi une action grand public, avec plusieurs partenaires comme la Mission locale ou Familles rurales, un moment festif de présentation des savoir-faire, sur des thématiques comme le bien-être, les jardins… Le recul qu’on a aujourd’hui nous permet d’être vraiment proactif dans la recherche et de ne pas attendre que les gens viennent frapper à notre porte, car beaucoup n’osent pas. Nos meilleurs ambassadeurs restent les salarié·es des EBE, le bouche à oreille fonctionne très bien !
Catfish
Tomei
Directeur d’EBE c’est un métier particulier. L’EBE, c’est le croisement entre des enjeux d’entreprise, sociaux, de politique publique, ça nous met dans une position à 360° que je n’ai jamais vu dans d’autres métiers. Avec un côté à la fois très stratégique et opérationnel. Même pour des managers très expérimentés, il n’y a jamais de sujet évident. C’est pour ça que je me suis inscrit à la formation “équipes de direction d’EBE” dès mon recrutement, dans le but de comprendre les codes, les fonctionnements de TZCLD et pour entrer dans un partage de pratiques avec des pairs qui exercent le même métier.
Laure
Descoubes
Avant l’ouverture de l’EBE, on passait notre temps à dire aux personnes privées d’emploi ‘c’est votre projet’. Si, une fois l’entreprise créée, elle ne leur appartient plus, ça n’a aucun sens. C’est pour cela qu’Actypôles a opté pour le statut de Scic [Société coopérative d’intérêt collectif]. Il y a aussi un but pédagogique à cela : impliquer ainsi les salarié·es permet de leur faire comprendre comment fonctionne une entreprise et de changer leur vision. Cela demande du temps et une certaine gymnastique parce qu’ils et elles ont été habitués à avoir un patron qui décide.
Philippe
Terrillon
Peinture, plomberie, électricité, plâtrerie… On a tout fait [pour remettre en état le hangar qui héberge l’EBE]. J’ai apporté un carton de bleus de travail et tout le monde en a enfilé un pour se mettre à l’ouvrage. On a fait ces travaux avec du matériel rapporté de chez nous, cela montre bien l’implication de chacun·e. Aujourd’hui, les activités qui ont démarré en premier, comme le bûcheronnage, marchent bien, cela nous conforte dans l’idée que celles qui demandent plus d’investissement vont fonctionner aussi, la recyclerie par exemple.
Marie-Laure
Brunet
Au démarrage, il n’y avait quasiment pas de jeunes parmi les demandeurs et demandeuses d’emploi volontaires pour entrer dans l’expérimentation. Depuis l’ouverture de l’entreprise à but d’emploi, nous en voyons arriver de plus en plus.
Aurélie
Mézière
Je me suis présentée au CA pour plusieurs raisons. D’abord, depuis le début, l’association nous accompagne dans l’émergence de notre projet TZCLD, ça me semble donc logique de donner à notre tour un peu de temps à l’association, pour accompagner d’autres territoires.
Par ailleurs, nous sommes un territoire rural et nous souhaitions aussi mettre en avant, au sein du CA, la voix de la ruralité, qui n’est pas souvent représentée. Il y a 11% de chômage à Plessé, dont beaucoup de femmes. Il y a des problèmes d’emploi, de mobilité… donc c’est un sujet qu’on porte fortement.
Les grands axes sur lesquels j’aimerai travailler, c’est d’abord le projet de 3e loi, qui me tient particulièrement à cœur. C’est une expérimentation qui doit aller bien au-delà de la simple expérimentation, avec tous les acteurs de l’emploi. C’est ça que je trouve formidable dans ce projet, on arrive à avoir une vraie cohésion de territoire autour du sujet de l’emploi.
Inès
Riom
Ce qui m’a décidée à m’inscrire à la formation “Equipes projet“, c’est l’envie de revenir aux fondamentaux du projet pour repartir des principes de l’expérimentation et mieux les mettre en œuvre. Et aussi la possibilité d’échanger avec d’autres territoires. On a pu confronter les points de vue, échanger sur les difficultés qu’on rencontre. La visite sur le territoire de Pau a été très inspirante de ce point de vue, on voit concrètement comment se développe une EBE quelles sont les activités développées.
On travaille sur des outils de pilotage, de suivi de projet, qui nous permettent de prendre du recul et de pouvoir créer des outils utiles par la suite.
Jean-Philippe
Constantinou
Avec d’autres demandeurs et demandeuses d’emploi en attente de recrutement, nous avons participé à des permanences hebdomadaires organisées par l’équipe projet avant notre entrée dans l’EBE. Ce sont des moments informels très importants car ils permettent de sortir de l’isolement du chômage de longue durée. Nous avons également appris à faire des études de marché, afin de développer des activités nouvelles pour l’EBE. C’était extrêmement intéressant car cela nous a permis d’appréhender tous les aspects d’un projet que l’on mène à bien.
Antoine
Sueur
Nous soutenons TZCLD depuis ses débuts parce que ce projet est porteur des mêmes valeurs et ambitions qu’Emmaüs France. Il propose une solution de plus pour faire reculer l’exclusion en complément des efforts déjà mis en place. Les cinq premières années d’expérimentation ont montré la capacité de TZCLD à changer la vie de personnes vivant dans les angles morts de la société, les cinq prochaines seront l’occasion de démultiplier les possibilités d’accompagnement et de renforcer celles déjà entamées. En défendant le droit à l’emploi, TZCLD prouve que tous ceux qui le souhaitent peuvent retrouver un emploi et avec lui confiance, autonomie et dignité.
Ludovic
Ducuing
La démarche TZCLD a été impulsée en 2020 par Nantes Métropole. La ville de Rezé a souhaité s’y inscrire et l’association Oser Forêt Vivante, structure d’insertion reconnue sur le territoire, s’est portée volontaire. Une équipe projet s’est mise en place en août 2022. Afin de faire partie de la 2nde expérimentation, nous avons mobilisé des moyens et les partenaires, sur un planning serré, et venons de déposer fin janvier notre dossier pour proposer l’habilitation de TZCLD Rezé.
La démarche a permis jusque-là de mobiliser un ensemble de partenaires du quartier prioritaire et au-delà, de la ville de Rezé et de la métropole nantaise, du service public de l’emploi, des structures de solidarité, entreprises etc. Et tout cela avec comme fil rouge le développement du pouvoir d’agir des habitants.
L’accompagnement du CRD a été bénéfique et nous a permis d’aller vite dans la construction du projet. L’équipe projet a suivi les formations proposées par l’OF avant la prise de poste ou au démarrage. Le fait qu’on arrive sur la fin de la seconde étape de l’expérimentation nous a permis de nous inspirer des autres territoires, notamment ceux rencontrés en formation. On a pu mutualiser certaines actions avec les autres projets de Loire-Atlantique : information des habitants, recensement des travaux utiles…
On a eu un suivi très attentif de la part du CRD et on était aussi très demandeurs. Il y avait régulièrement des points de suivi et d’accompagnement, pour travailler sur les grandes dimensions du projet.
La grappe régionale favorise la mise en réseau des projets, de ne pas être seul, c’est aussi utile pour les volontaires et les partenaires, pour leur permettre de prendre la mesure du projet et son inscription dans une ambition nationale.
Aujourd’hui la Plateforme de TZCLD nous permet de continuer à échanger avec les autres territoires !