Les résultats de la première étape expérimentale (2016-2021) sont très encourageants :
- La triple conviction de départ est vérifiée. Nul n’est inemployable si le travail est adapté aux compétences et capacités des personnes. Ce n’est pas le travail qui manque mais l’emploi car il y a un grand nombre de travaux utiles à réaliser sur les territoires. Ce n’est pas l’argent qui manque, la privation d’emploi coûte plus cher que la production d’emploi.
- Trois territoires sont parvenus à l’exhaustivité de flux : toutes les personnes privées durablement d’emploi volontaires identifiées sur ces territoires lors de la phase de préparation ont retrouvé un emploi. Ces territoires sont en capacité d’apporter une réponse rapide à toute nouvelle personne privée durablement d’emploi qui se présente au fil de l’eau.
- L’expérimentation a également démontré que le projet ne peut pas avancer sans une dynamique locale et collective. Le rôle joué par les comités locaux pour l’emploi (CLE) et par les équipes projet est donc déterminant. C’est à l’échelle des territoires que la lutte contre la privation durable d’emploi doit être menée.
- Par ailleurs, il ressort de cette première étape que le temps de préparation en amont de l’habilitation et de l’ouverture des entreprises à but d’emploi (EBE) est indispensable à une mise en place efficace du projet une fois l’habilitation accordée. On observe qu’au moins une année est nécessaire à cette préparation.
- Le besoin en financement des emplois supplémentaires est mesuré et ce calcul s’affine. La deuxième étape expérimentale permettra de le préciser davantage.
Pour aller plus loin, consulter les bilans de la première étape expérimentale réalisés par le Fonds ETCLD sur le site etcld.fr, rubrique Les documents.