Une entreprise à but d’emploi (EBE) n’est pas limitée a priori dans le nombre d’emplois qu’elle peut proposer.
Lorsqu’une entreprise est conventionnée EBE, elle détermine en collaboration avec le comité local pour l’emploi (CLE) du territoire ses prévisions d’effectifs et son rythme d’embauches, afin que celui-ci soit en capacité de gérer l’exhaustivité sur son territoire.
La capacité d’accueil d’une EBE dépendra des activités développées et de son organisation interne, qui doit permettre d’absorber une montée en charge importante des effectifs sur les premières années de fonctionnement. Une équipe de direction (2 ou 3 personnes) doit donc être envisagée dès la phase de préfiguration avec 3 compétences principales : financière et administrative, commerciale et développement de l’entreprise et gestion des ressources humaines. Les EBE ont également progressivement mis en place un encadrement intermédiaire (par sites, pôles, activités…) grâce à la montée en compétences des salarié·es issu·es de la privation d’emploi et des recrutements spécifiques.
L’expérience montre enfin que, pour que l’entreprise soit mieux à même d’intégrer toutes les personnes dans un emploi adapté et dans un collectif de travail, l’entreprise doit conserver une organisation à taille humaine. C’est pourquoi, lorsque de nombreux emplois doivent être produits sur un territoire, la création de plusieurs unités d’EBE peut être souhaitable plutôt qu’une unique unité de très grande taille.
Pour aller plus loin, consulter le deuxième bilan intermédiaire du Fonds d’expérimentation sur le site etcld.fr.